(entre parenthèse)
Le soleil brillait et disposait des petites tâches de lumières vibrantes dans le sous-bois. Un parfum particulier émanait du sol et de la flore. Un parfum enivrant, et qui avait le don de provoquer chez John l’affichage facial d’un sourire béat et imperturbable. Le chant discret de quelques oiseaux s’ajoutant à ce produit miracle de bonheur donnait une alchimie inégalable. John se sentait incroyablement bien. Et plus que jamais, il savait qu’il ne pourrait vivre ailleurs qu’à Barocland. Il avançait, d’un pas lent qui semblait savourer chaque contact avec le sol mousseux. Il entendait à peine le souffle saccadé d’Arthur, qui le suivait avec difficultés. Bientôt, il entendit le doux carillon de la rivière. “Sa” rivière, celle qu’il connaissait depuis tout petit, et celle où il voulait venir pêcher pendant ses vieux jours.




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