mais qu'est ce que c'est que cette ombre qui bondit???!! (n°6)
L'ombre traversa à une vitesse extraordinaire la rue, sauta au cou d’Arthur avant même qu’il ai pu réagir. Eugène et John sursautèrent, les yeux ronds comme des zéros. L’ombre était en réalité une petite fouine. Ses petits yeux pétillaient de malice et fixaient Arthur qui était tout simplement pétrifié. La bête était agrippée à son manteau, elle se retenait tant bien que mal avec ses griffes. Arthur poussa un cri étouffé (réaction qui a mis longtemps à venir mais c’est normal pour Arthur). La fouine lui répondit en montrant ses dents.
« Calme toi Arthur, dit John en se levant doucement. Reste zen, c’est pas la petite bête qui va manger la grosse.
- Ça pince, ça mord pas, ajouta Eugène. »
« Rien à craindre, dit alors une voix rauque sortie de l’ombre, c’est un signe d’affection. » Les regards des trois compagnons se dirigèrent d’un même élan vers un homme, boitant un peu, qui sortait d’une ruelle voisine.
« Edward, ordonna-t-il, laisse le monsieur tranquille, revient ici ! » La fouine hésita, adressa un dernier sourire à Arthur, puis se laissa tomber, souplement, pour courrir vers son maître. En quelques mouvements rapides, elle se percha sur son épaule. Arthur expira un grand coup.
L’homme était assez âgé : son visage ridé aux yeux fatigués était auréolé d’une longue chevelure grise et hirsute. Légèrement courbé, il s’appuyait sur une canne aussi sinueuse que lui. Arthur n’était pas rassuré et scrutait l’homme à la fouine avec méfiance. Il s’aperçu même le premier que l’un des yeux de l’inconnu était blanc, certainement aveugle.
Un frisson le parcouru lorsque l’homme leur adressa à nouveau la parole. « Et bien, mes bons gars, qu’est-ce que vous faites ici à cette heure et avec cette mine si dépitée? On vous a jamais dit de ne pas traîner dans les rues de Raindown durant ce genre de nuit ? » A présent, Arthur tremblait. John et Eugène étaient parfaitement calmes, le premier tout de même plus intrigué que le deuxième.
« Calme toi Arthur, dit John en se levant doucement. Reste zen, c’est pas la petite bête qui va manger la grosse.
- Ça pince, ça mord pas, ajouta Eugène. »
« Rien à craindre, dit alors une voix rauque sortie de l’ombre, c’est un signe d’affection. » Les regards des trois compagnons se dirigèrent d’un même élan vers un homme, boitant un peu, qui sortait d’une ruelle voisine.
« Edward, ordonna-t-il, laisse le monsieur tranquille, revient ici ! » La fouine hésita, adressa un dernier sourire à Arthur, puis se laissa tomber, souplement, pour courrir vers son maître. En quelques mouvements rapides, elle se percha sur son épaule. Arthur expira un grand coup.
L’homme était assez âgé : son visage ridé aux yeux fatigués était auréolé d’une longue chevelure grise et hirsute. Légèrement courbé, il s’appuyait sur une canne aussi sinueuse que lui. Arthur n’était pas rassuré et scrutait l’homme à la fouine avec méfiance. Il s’aperçu même le premier que l’un des yeux de l’inconnu était blanc, certainement aveugle.
Un frisson le parcouru lorsque l’homme leur adressa à nouveau la parole. « Et bien, mes bons gars, qu’est-ce que vous faites ici à cette heure et avec cette mine si dépitée? On vous a jamais dit de ne pas traîner dans les rues de Raindown durant ce genre de nuit ? » A présent, Arthur tremblait. John et Eugène étaient parfaitement calmes, le premier tout de même plus intrigué que le deuxième.
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