Barocland

une petite troupe de nez rouges, suite (n°35)

Soudain, Arthur chuta et entraina avec lui le chef de file. Les souris s’arrêtèrent de suite, se retournèrent et observèrent la scène avec amusement, et quelque impatience pour certaines. Eugène aida ses deux amis à se relever. John s’assura que les chats frotteurs n’étaient pas de retour en scrutant les alentours avec sa lampe de poche.
« John, nous sommes épuisés, osa à nouveau Eugène. Peut-être qu’on pourrait s’arrêter dormir un peu, non?
- Ah non! S’exclamèrent en cœur la troupe de nez rouges. » Eugène les fixa, interloqué. Puis il fronça les sourcils pour exprimer son mécontentement. La souris qui lui donnerait des ordres n’était pas encore née, nom d’un tricot à grosses mailles!
Elles se regardèrent les unes les autres, apparemment confuses. Deux d’entres elles, sans doute les chefs, entamèrent alors une longue dispute après s’être écartées du groupe. Arthur ne prêta pas attention à la scène, occupé à se frotter le genou tombé quelques instants plus tôt sur une pierre, anguleuse qui plus est. John regarda sa montre et sembla réfléchir intensément.
« Pourquoi non? Demanda enfin Eugène qui trouvait à présent ces souris bien moins sympathiques. » Les deux petits chefs étaient encore en plein débat et ignorèrent sa question.






06/01/2012
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 5 autres membres