Chez Auguste Friman, le lendemain matin (n°8)
Arthur et John étaient installés autour d'une table ovale en bois parfaitement entretenue, resplendissante même, dans une magnifique salle à manger parfaitement entretenue, resplendissante même. Auguste (le personnage devenant familier, on l'appellera par son prénom par commodité), encore en robe de chambre, leur servi un beau café très odorant dans de délicates tasses en porcelaine.
Auguste s'installa en face des deux compagnons, l'air soudainement et particulièrement grave. Il croisa les bras sur la table, respira un grand coup avant de commencer à parler.
« Bien, je vous ai parlé brièvement de mon fils, hier soir, dit-il lentement, Warwick. Mon petit, enfin grand, Warwick. Il a disparu il y a bientôt cinq ans, et la librairie de la rue Kenna est le dernier endroit où on l'a vu. Il y a acheté un livre un soir, avant la fermeture. Il est rentré à la maison et sans me dire un mot, l'air ébahi, songeur, il a monté l'escalier posément avant de s'enfermer dans sa chambre pour lire ce bouquin. Toute la nuit. Et au petit matin, il avait disparu. Volatilisé, je n'ai rien entendu. Depuis ce jour, je l'attends, je le cherche, je parcours toutes les rues de Raindown, et je reste convaincu que la librairie et ce livre ne sont pas des éléments étrangers à cette histoire. E ce que vous m'avez raconté sur le cas de votre frère, me semble très semblable, c'est déconcertant, je me devais de vous en informer..."
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