arrivée à la lisière de la Grande Forêt (n°19)
Une petite heure plus tard, les trois compagnons suivaient toujours la petite route de terre bordée de murets de pierres sèches. Les près alentours, laissés en friches, étaient encombrés de bruyères et de genêts. Ils arrivèrent à un carrefour. D’un côté, la route suivait la lisière de la Forêt, au sud. En revanche, plein est, la route se transformait en un petit chemin caillouteux, pénétrant dans un univers humide, frais et plutôt sombre. Cet univers, il va s’en dire, déplaisait beaucoup à Arthur.
De vieux écriteaux plantés sur un arbre pendaient misérablement. Arthur dégluti avec peine. Et lorsqu’il vit Makoon, enfin Martin, assis sur un vieux muret ruiné non loin, il ressenti un très profond, même abyssal, malaise.
« Vous en avez mis du temps, lança Dylamini lorsqu’ils furent à portée de voix. Il faudra vous pressez un peu plus en forêt, il y a certaines zones qu’il faut éviter à certaines heures… » Il adressa un clin d’œil à Arthur, et la tension artérielle de ce dernier fit à nouveau un bond.
(...)
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